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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 22:48

 

 


                     BONJOUR L’AFRIQUE ET SALAM ALEIKOUM MAROCCO

13 février

 

            Après environ une heure trente de traversée nous voilà au port de Tanger, Tanger la blanche blottie sur la colline, point de rencontre entre la Méditerranée et l’Atlantique, nous contemple.

photos-0924.JPG            C’est toujours la même pagaille et l’attente se poursuit, des concerts de klaxons ne changent rien à la chose. Les camping-cars français devant nous semblent bloqués volontairement par les douaniers, en effet seuls les marocains espagnols avancent. Nos amis passent sans trop de difficulté et nous attendent à l’extérieur où nous finirons par les rejoindre. Vu l’heure tardive nous mangerons sur le parking, ferons encore un peu de change cette fois à 10,99.

            Lors de l’entrée au Maroc c’est toujours un peu le choc. Mais nous serons très vite dans l’ambiance, déjà la circulation est dense et désordonnée, des voitures, des charrettes, des mobylettes et des piétons un peu partout. Nous allons rapidement nous adapter et accepter leur devise « les gens pressés sont déjà mort ».

            Direction Tétouan. Le soleil boude, des gros nuages menaçants agrippés à la chaine de Rif laissent tomber quelques larmes qui seront de courte durée. Nous traversons des paysages alpestres où dominent les pins puis des collines verdoyantes se profilent à l’horizon, des vendeurs de palmiers jalonnent la route. Les rifaines ont revêtues le costumes traditionnel, les hommes leurs burnous.DSCN8432

                 Tout le long de la route les drapeaux marocains sont hissés, à chaque rond point les policiers veillent, un 4X4 flambant neuf sur le bas côté, nous supposons une visite royale de prévue.         

             Nous atteignons Tétouan, Tétouan la blanche accrochée aux contreforts du Djebel Dersa surplombe une étroite vallée fertile où coule l’oued Martil fort boueux en ce moment. Des champs inondés laissent présager que ces jours derniers il a du pleuvoir abondamment.

            Arrêt à Marjane pour l’installation de la clé Wana, après quelques hésitations nous l’achèterons.  L’installation sera un peu laborieuse sur le micro de Barbel, impeccable sur le mien. Cherchez l’erreur ? Nous avons le même notebook, la même config et acheté le même jour, à la même heure, dans le même magasin !!!!

            A Martil nous achèterons une bouteille de gaz bleue, puisque la plus répandue d’après Nour, 110dh tout compris. Nous longeons le boulevard de front de mer, quelques beaux rouleaux écumants se fracassent sur la plage, à l’extrême nord le cap Négro pointe son nez.

            Brigitte a pu récupérer ses messages, impossible de les envoyer… La connexion semble quelque peu problématique.  A suivre…… 

            14 février

 

            Le temps est tristounet, le ciel est gris, la température relativement douce, mais il est vrai que nous attendions le soleil……           

Ce jour est jour de repos, chacun se lève à son heure, heure tardive pour nous qui aimons flemmarder un peu. Puis chacun vaque à ses occupations, occupations de camping-caristes, c'est-à-dire pleins, vidanges, lavage linge et camping-cars.

DSCN8433.JPG            Nos chibanis n’ont pas ouDSCN8434blié ce 14 février jour de la St Valentin. Nous la fêterons chacun à notre façon, les uns dans l’intimité feutrée de leur camping-car, les autres au restaurant du camping dans la froidure hivernale (jugez par vous même).

            Une après midi cool, après un kawa agrémenté de rose des sables préparées par Barbel,  nous irons faire un tour en ville le long de la promenade du front de mer malgré un brise rafraichissante. Cherchons en vain une boutique Wana car notre clé est un peu défaillante et nous nous posons encore beaucoup de questions car nous avons beaucoup de difficultés à recevoir ou envoyer nos mails.

            Ce soir sacrosaint apéritif agrémenté de toasts, une occasion de plaisanter et de passer de bons moments ensemble, mais aussi de prévoir la journée du lendemain.

 

            15 février

 

            Pluie, pluie et encore pluie !!! Même si elle fût intermittente elle à rythmé notre nuit.

            Toujours le même problème avec Wana , Brigitte patauge…

            Ce matin ciel et mer se confondent dans une grisaille indéterminée, seules de grosses vagues déferlent sur la plage.

            Direction Marjane à Tétouan, les champs ressemblent à de mini lacs boueux où quelques aigrettes furètent avec leurs longs becs à la recherche d’une maigre pitance. 

            Wana reste pour l’instant notre souci, le technicien n’est pas là nous reviendrons donc vers 15h00 cet après midi. Nous profitons pour faire quelques courses et ensuite mangerons sur le parking.

            Les petits Français  restés au pays dans la froidure nous allons quand même vous faire rêver :

                        Une baguette aux céréales coûte 0,18 €, une kg d’olives à la grecque 1,64€, un kg d’orange 0,33 € ….  Qui dit mieux ???

 

            Ici on se croirait au mois de mars, de grosses giboulées alternent avec un soleil furtif mais les températures oscillent entre 15 et 16 degrés.DSCN8444

            La halte Marjane sera plus longue prévue, Aziz, notre technicien, a un peu de retard et en plus ne peut solutionner notre problème. Chacun a sont lot de petits soucis, TV, pare choc, micro, rien de grave….

            Une petite route tortueuse surplombant des oueds boueux et tumultueux nous conduira à Chefchaouen. « La ville bleue » est une petite cité accueillante du Rif qui ne se découvre qu’au détour d’un virage, elle apparait comme une tâche lumineuse blanche et bleue au milieu de montagnes ocre, massif calcaire en forme de cornes et de la campagne verdoyante irriguée par l’oued Laou. Mais en cette fin d’après midi, la pluie est si dense que nous ne verrons rien de ce paysage magnifique. Nous aurons même beaucoup de mal à retrouver la route du camping  tant il y a du changement. L’installation fût un peu épique et n’altère rien à notre bonne humeur. Seul le temps nous préoccupe…. Que ferons-nous demain ? Nos projets vont être modifiés, mais c’est aussi cela les vacances au Maroc, l‘imprévu ?

 

            16 février

 

 Quelle nuit !!!  Une pluie violente, quasi incessante à tambouriné sur nos petites maisons roulantes et un vent violent nous a secoué toute la nuit. Les rares accalmies nous ont permis de nous reposer un peu. Depuis le camping municipal Azilan, perché sur la montagne, la vue sur la ville et la vallée est pratiquement nulle tant il y a de la brume et de la pluie.

Le moral des troupes s’en ressent, nous ne savons pas trop comment s’organiser au mieux, sortons donc de la ville, après une halte café et prendrons la décision d’aller sur Fés.

Nous traversons des paysages méditerranéens avec chênes, chênes-lièges, genévriers, lauriers roses et oliviers. Les « Zitounes » sont déjà ramassées et en tas sur des bâches mais les moulins ne semblent pas encore fonctionner. Le vert tendre des céréales mêlé au vert argenté des oliviers et à la terre couleur ocre nous offre un beau tableau pastoral qui s’assombrit ou s’illumine en fonction des nuages ou de quelques rayons furtifs qui font de brèves apparitions. L’habitat est dispersé, maisons cubiques souvent blanches isolées ou petit village autour d’une petite mosquée dont le minaret point son nez. Malgré la pluie les femmes sont aux champs, les bergers ou bergères à leur poste.

 

DSCN8443.JPG

 

 

 

 

Voilà à quoi ressemble

     un oued en crue

 

 

 

 

 

 

Après Ouazanne une magnifique allée d’eucalyptus nous accompagne un petit bout de chemin. Ensuite la vallée s’élargit et nous voici dans une vaste plaine, un vrai patchwork en dégradé de vert ou de marron. Terre de contraste ou cohabitent lopins de terres cultivés où l’on voit des ânes et des charrues de bois et grandes propriétés irrigables travaillées au tracteur.

Dés le milieu de l’après midi la pluie redouble et ne nous lâche plus. Arrivés sur Fés nous prenons la direction de Sefrou, passons devant « Makro » que nous reconnaissons, mais ensuite devons demander notre route. Un Monsieur fort aimable et serviable nous y conduira en nous précédent avec sa voiture. Les Marocains sont toujours accueillants. Il nous laissera son numéro de téléphone et nous proposera les services de son frère qui est guide. Vu le temps n’avons pas l’intention de visiter, mais espérons voir Mohamed, Nadia et leur petite famille.

Ce soir Mohamed nous a téléphoné nous avons rendez-vous avec lui demain 12h30.


           17 février

 

Encore une nuit bruyante, pluie, toujours cette pluie désagréable que nous redoutons et même grêle. C’est général dans tout le Maroc et même en Algérie. Alerte rouge sur la côte entre Agadir et Laayoune. Hier à Essaouira par endroit cinquante centimètres d’eau et certains campings du sud sont impraticables. D’après les spécialistes météo c’est exceptionnel, mais voilà nous sommes là et subissons les caprices du temps. Inch Allah !!!

Après une matinée cool nous partons en Rapido vers 11h30 pour Ben Souda à l’ouest de Fès vers Métro où Mohamed nous attend. Quelques petits tours pour rien et le voilà avec Hida en R12. Nous le suivrons jusqu’à son appartement et retrouverons avec beaucoup de plaisir Nadia qui attend un bébé pour le début mars. Elle est amaigrie et semble très fatiguée, mais elle à toujours le même sourire et la même gentillesse. Nous remettons tous les cadeaux que nous avons apportés ainsi que quelques chocolats. DSC06897.JPG

 

Comme à l’accoutumé elle nous sert thé à la menthe et un excellent gâteau aux fraises qu’elle a fait elle même. Hiba joue avec nous et ses coloriages, Hala part rapidement pour son collège car elle a une demi heure de marche pour l’atteindre. Quant à Houda toute souriante et timide reste avec nous, elle aide beaucoup Nadia et semble se rapprocher d’elle. Mohamed a des idées bien précises sur l’éducation des filles et doit être très sévère avec elle. Elle se rapproche beaucoup de nous et comprend pas mal le français même si elle ne le parle pas très bien.

Toujours le même accueil, la même gentillesse Nadia en excellente cuisinière nous sert un poulet rôti, mais ce n’est pas un poulet rôti comme chez nous !!! Déjà il y en a DSCN8461.JPGquatre, ils sont farcis avec du riz aux condiments et avec une sauce au curry et aux aromates. C’est succulent, nous n’en avons jamais mangé de semblables. Nous mangeons à la marocaine et trouvons normal d’adapter leurs coutumes : donc mangeons avec nos doigts et le pain, nous y arrivons très facilement. Nous ne pouvons résister tant il est bon. En dessert vermicelles aux cacahouètes grillées et sucre glace. Nous trouvons cela surprenant mais c’est très très goûteux, contrairement à ce que l’on pourrait penser c’est léger et nos papilles se régalent.

Le soleil fait son apparition et montons le prendre sur la terrasse confortablement installés sur des sièges ou contre le mur pour la séance photo de groupe. Houda, un peu moins timide, essaye de parler avec nous en français, échangeons même nos blogs. Elle semble très heureuse en notre présence et très déçue lorsque nous partons ainsi que petite sœur Hida.

Nous prenons congé, les remercions chaleureusement pour leur accueil et leur amabilité et leur promettons de revenir lorsque le bébé sera arrivé.

La pluie revient un peu plus timide mais persistante tout de même. Un retour un peu chaotique mais retrouverons le camping sans trop de difficultés.

 

18 février

 

Ouf !! Un peu de répit, pas de pluie cette nuit. Mais hélas il sera de courte durée car dès 8 heures il recommence à pleuvoir. Nous nous dirigeons vers Oujda, premier arrêt à Marjane pour les courses, puis café petits aux petits palmiers.

La périphérie de Fès a beaucoup changé, nouvelles constructions, nouvelles routes, nouveaux ronds-points, nouveaux Marjane. Un petit rassemblement avec des banderoles, cela semble une mini manifestation….

Traverserons une grande plaine cultivée aux champs verdoyants ou plantés d’oliviers et partout des oueds boueux se frayant un passage un peu n’importe où et photos-8904.JPGn’importe comment. Les terrains fraichement labourés d’un marron sombre contrastent avec le vert tendre des graminées. Après les gorges notre route zigzague jusqu’au col (à la vitesse des camions lourdement chargés que nous ne pouvons doubler) d’où la vue sur la campagne environnante est imprenable.

A notre droite des belles montagnes enneigées scintillent dans le lointain. Durant le repas de midi un bref rayon de soleil viendra nous réjouir, mais il fût bien furtif. Après Abdeljelil  vue plongeante sur le lac de barrage Idriss 1er qui reflète un ciel triste et photos-8892.JPGmenaçant. Son niveau doit être plus important qu’à l’accoutumée car des palmiers ont vraiment les pieds dans l’eau.

Après quelques hésitations resteront sur la nationale 6, nous avons abandonné l’idée de faire le tour du Djebel Tazzeta qui culmine à 1980m car il a un peu la tête dans les nuages et le temps est pour le moins très incertain.

Taza, « Taza la farouche » a un passé tumultueux, c’est une capitale provinciale située dans un étroit vallon entre Rif et Moyen Atlas, un passage stratégique. Nous ne verrons que la ville nouvelle, alors que la ville ancienne bâtie à l’extrémité d’un plateau escarpé est une véritable citadelle entourée de remparts.

Le Djébel Tazzeta, boisés de chênes se dresse fièrement et sous ce ciel tumultueux d’où filtre quelques rayons de soleil il a un air sauvage et parait inaccessible. Nous atteindrons le col Zhazha 559m et évoluerons sur un plateau profondément ciselé par les photos-8903.JPGpluies qui le ravinent très profondément par endroit. Ce paysage modelé par le temps est très agréable surtout que le soleil est maintenant bien présent et que le ciel bleu a photos-8905.JPGfait son apparition. Les paysages deviennent plus austères, peu ou pas de cultures, la steppe avec quelques plantations d’eucalyptus. A droite comme à gauche dans le lointain se dessinent des petites montagnes dénudées.

Nuit sur l’aire d’accueil des MRE (Marocains résidents à l’étranger), un peu avant Taourirt, nous sommes volontiers acceptés car il n’y a pas de camping dans les environs, et chose rare sans pluie.


19 février

 

Ce matin, pas de pluie mais depuis 5 h un vent violent nous secoue sans ménagement. La route est bonne et nos roulons à vive allure sans le moindre souci. La ville de Touarrit est en travaux, travaux d’embellissement de la rue principale bordée de superbes maisons.

Ce matin nouveau chef de file, Jack nous conduit d’une main de maître sur une route agréable souvent bordée d’eucalyptus qui agitent leurs branchages comme pour nous saluer, au milieu de la steppe ou seuls quelques troupeaux de moutons paissent tranquillement faisant fi du vent qui perdure. Très peu d’habitations sur ce plateau austère et dénudé.

Lors de notre café quotidien, rencontre avec un marocain marathonien vivant à Dijon qui vient gentiment nous saluer et bavarder. Dans une demi-heure il sera de retour de sa ferme avec des légumes et nous demande de l’attendre. Nous l’attendons patiemment mais c’est une demi-heure marocaine, trop longue et nous devons donc continuer notre route vers Oujda.

Encore un arrêt Marjane !!!  Repas et courses.

Nous téléphonerons donc à la famille Hafidi, c’est la fille cadette qui viendra nous chercher sur la grande route près de l’oued et du garage Ford et nous conduira chez elle. La maman rentrera rapidement. L’accueil est très sympathique, nous pouvons bavarder aisément, elle comprend et parle très bien le français. Thé à la menthe et petits gâteaux maisons le tout excellent. La voisine se joindra à nous ainsi que sa fille qui rentre de l’école. Monsieur  Hafidi rentrera de son travail vers 17h 3O. Nous bavarderons avec lui, parlerons chasse et ball-trap.DSCN8487.JPG

Nous sommes invités pour le petit déjeuner de demain.

Nous visiterons leur belle maison : deux grands salons avec des sofas marocains de chaque côté de l’entrée, du marbre et de la faïence partout, une belle cuisine, une petite cour intérieure obligatoire pour l’aération. A l’étage deux belles chambres, l’une avec une terrasse, un salon, une salle de bains. Au sous-sol, un salon, une cuisine d’été.

Nous stationnons devant chez eux, sur le parking de l’école, nous devons mettre les cales mais peu importe, le gardien a été prévenu de notre présence.


20 février

 

Ce matin il fait beau, le soleil est bien présent mais de gros nuages cotonneux apparemment inoffensifs trainent dans un ciel d’azur et cela nous met du baume au cœur.

DSCN8489.JPG Nous voilà prêt pour le petit déjeuner, je vais vous mettre l’eau à la bouche…… petits gâteaux, pain frais, croissants, miel, huile DSCN8491.JPGd’olive, café noir ou au lait et bien sur thé à la menthe. Un vrai délice même huile  d’olive dans laquelle nous sauçons notre pain.

Khalid adore la chasse, il en parle avec passion, Amina, sa femme, aime beaucoup moins. L’heure tourne, nous prenons congé en promettant de revenir l’an prochain. Ils voudraient que nous restions plusieurs jours afin nous faire visiter la région. Nous aimerions aussi les recevoir en France puisqu’ils y viennent souvent voir la famille. Ce sont des gens charmants avec qui nous avons beaucoup de plaisir à discuter et que nous reverrons bien volontiers. Quelle belle leçon d’hospitalité.

Nous quittons Oujda à regret, nous étions si bien. Oujda est une grande ville moderne cosmopolite en pleine expansion, un pôle économique et agricole, dominée par des collines en amphithéâtre dans la plaine des Angad. La région est protégée des influences océaniques par les barrières du Rif et du Moyen Atlas et de celles de la Méditerranée par les Mont des Beni Snassen. La région a été épargnée par les dernières intempéries qui ont fait rage sur la plupart du Maroc ces jours derniers et ainsi les oueds sont presque à sec.

Après plusieurs kilomètres de petits Djebels semblent nous barrer la route Djebel Metsilla, Mahsor où plus au loin les monts de Tlemcen, en Algérie toute proche, tout en ombres chinoises qui leur confèrent un aspect fantasmagorique. Traversons le petit village de Guenfouda, un petit village surprenant avec ses toits en tuiles rouges.

Evoluerons ensuite sur un plateau environ à 750m d’altitude puis les petites montagnes se parent de sapins et nous atteignons le col de Jureda à 1150m au milieu d’une végétation méditerranéenne et de touffes d’Alfa. Notre route dessine de grandes lignes droites mais joue à saute mouton.

Dans ce paysage semi-désertique, au milieu de nulle part se dressent quelques tentes nomades et quelques bergers y gardent leurs troupeaux de moutons et de chèvres. Ce paysage présaharien s’étend à perte du vue, sans vie apparente, les nuages s’effilochent de plus en plus pour ne laisser place qu’à un ciel d’azur.

Repas de midi sur l’aire de repos à quarante kilomètres au nord de Tandrara, nous pourrons apprécier ce soleil qui nous faisait tant défaut ces jours derniers. Les enfants restent au loin, très gentiment et nous n’entendrons pas « stylos, bonbons, Msiou ». C’est très agréable de ne pas être sollicité en permanence.

A Tendera notre premier contrôle de police, ils prennent nos fiches avec le sourire et passons rapidement sans le moindre souci. Cette ville a bien changé depuis deux ans mais à la sortie les poubelles sont encore là, dommage !!!

Encore des lignes droites, des ralentissements au niveau des oueds pour bitume défoncé et deux nouveaux petits djebels se profilent à l’horizon annonçant la ville de Bou Arfa. Une ville moderne qui a bien évolué depuis notre passage en 2008, une ville qui a un aéroport peu utilisé pour le moment, ville aux trottoirs refaits et repeints ainsi que la plupart des façades des maisons.

Très bon accueil à l’hôtel Climat du Maroc même en l’absence du patron, nuit dans la cour. Contact avec Abdellatif, attendons de ses nouvelles. Inch Allah !!!

 

21 février

 

Encore une petite pluie cette nuit puis le soleil revient et nous pouvons prendre le café dehors quel bonheur !!! Tentons de changer pour une tenue plus légère mais peine perdue, nous devons admettre que c’est encore la mauvaise saison.

Attendons Abdelattif qui nous a donné rendez-vous. Rencontre inattendue avec M.Abdel, le patron qui nous souhaite la bienvenue. C’est un Monsieur très bien de sa personne, haut en couleur, beau parleur et plus parisien que marocain. Son hôtel est un trois étoiles, pas mal, avec de beaux salons, une immense salle de conférence, mais désert en ce moment.

C’est donc une journée relâche aux simples occupations de camping-caristes. Une brise légère agite les feuillages mais fait chuter la température qui oscille entre 13 et 14 degrés.

 

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     Hôtel climat du Maroc et son jardinet

 

 

Abdel, un instituteur rencontré sur le forum du Maroc vient nous voir, il s’exprime dans un français parfait, doucement et calmement. Il parle de sa petite école, hélas bien trop petite, construite par les parents eux même. Il espère que les choses vont changer depuis la récente visite du roi dans la région. C’est un homme timide et réservé, il ne connait pas notre emploi du temps mais serait heureux de nous faire voir les anciennes mines de manganèse. Nous acceptons volontiers mais avons toujours peur de déranger. Rendez-vous pris pour 15h.

 

Nous cherchons en vain un restaurant en ville (impossible de manger à l’hôtel) nous devrons nous contenter d’un poulet rôti acheté au village mais pour la première fois depuis notre arrivée nous le savourerons dehors au soleil.

A l’heure précise Abdel accompagné de Mohamed, un collègue instituteur, nous guide jusqu’à l’ancienne mine de manganèse : minerai grisâtre utilisé dans la fabrication d’aciers spéciaux (nous sommes confortablement installés dans le camping-car de Jack à DSC06952.JPGhuit). Rencontre inattendue, sur le site, avec un Monsieur  qui tente de donner quelques explications à Brigitte, C’est notre « google » à défaut d’internet….

Mohamed nous invite chez lui et nous sommes très très bien reçus : Thé à la shiba, crêpes, beignets, huile d’olive, olives et confiture d’orange. Sa femme et son fils de deux ans sont dans la famille à Figuig. Quel accueil et quelle gentillesse spontanée. Même après six voyages dans ce magnifique pays les marocains nous surprennent encore.DSCN8507.JPG

Les conversations sont agréables et bon enfant, on peut parler aisément, connaitre leur culture et c’est toujours très enrichissant.

Ce soir couscous chez Abdel, chaque région a sa façon de le préparer, nous verrons cela tout à l’heure.

Après une petite marche en compagnie d’Abdel et de Mohamed nous nous installons confortable dans un beau salon bleu nuit à la marocaine. Sa femme Zhara nous a préparé un couscous au poulet qui est exquis. Au fil de la conversation avions dit que nous aimions les pois chiches. Savez-vous que la cuisinière en a ajouté tout simplement pour nous faire plaisir. Quelle attention. Nous nous délectons de ce succulent couscous à la manière de Bouarfa, bien relevé et avec de nombreux légumes. Orange et Thé comme toujours.DSCN8509.JPG

Le papa d’Abdel vient nous rejoindre, c’est un iman, un vrai patriarche qui parle un peu français mais semble mieux le comprendre.

Discussions amicales et enrichissantes jusqu’à une heure tardive, discussions sur la religion en toute simplicité, devant un coran traduit en français et c’est là que nous retrouverons pas mal d’éléments de la religion catholique. DSCN8510.JPG

Sur le chemin du retour les blagues et les rires fusent.

 

 

22 février

 

Ce matin est une autre journée il fait grand beau et déjà chaud, après avoir remercié le gardien allons faire nos courses au petit marché et prenons la direction d’Ich. Surprise, encore une rencontre inattendue Mohamed d’Ich est là et nous allons le ramener au village. Mohamed est un homme affable (que nous avions rencontré en 2008) qui s’occupe beaucoup de son village.

Notre premier arrêt sera à l’usine de gaz où nous pourrons, sans difficulté, faire remplir nos bombonnes pour une somme modique 40dh soit 3€65, de quoi faire rêver même si c’est du butane.

Passé la porte de Bou Arfa ferons une nouvelle halte pour aller voir Abdel et ses élèves. Il officie dans une minuscule école, sans fenêtre, comme la plupart au Maroc, où il a deux cours. Les enfants sont sages, souriants mais un peu intimidés par notre présence. Nous prendrons une photo de groupe et de retour de Figuig en donnerons une à chaque enfant. Nous leur laissons quelques fournitures scolaires et leur distribuons quelques bonbons.DSC_8919.JPG

Nous roulons dans une immensité désertique avec des djebels des deux côtés plongés dans une brume de chaleur qui les enveloppe délicatement. DSCN8532.JPG

Deuxième arrêt à l’école de Mohamed, l’école semble bien mieux lotie que la précédente, plus spacieuse et mieux installée, avec une petite bibliothèque. Nous rencontrerons aussi son collègue et le directeur. Photos, distributions de bonbons et de fournitures scolaires. On nous offre même le thé.

Les djebels se parent d’une multitude de couleurs qui vont vu vert au rouge violet en passant pas le jaune, l’ocre et le rose, parfois un sable orangé donne au site une luminosité exceptionnelle.DSC_8953.JPG Il est vrai que l’astre divin brille de mille éclats donnant ainsi un aspect plus riant à ce lieu à la fois austère et mystique. Les collines environnantes sont hérissées de roches ressemblant à des crêtes de coq. Paysage fabuleux où l’on se sent tout petit.

Sur les conseils de Mohamed nous ferons un troisième arrêt… au milieu de nulle part, à 500 mètres de la route, perdu dans les sables, une école insoupçonnée est bien là.  Deux charmantes jeunes filles, l’une d’Essaouira l’autre de Kénifra y font l’école. Elle loge sur place et semble presque en autarcie complète, l’eau provient d’un puits.

 

 

 

CSC 8941 Apparemment le papa ou le frère de l’une d’entre elle reste là aussi, sans doute pour les rassurer. Nous sommes un peu effarés de cette situation qui semble normale au Maroc, mais insoutenable pour nous européens. Nous leur laisserons aussi bonbons, gâteaux et fournitures scolaires. Elles semblent ravie de nous rencontrer nous allons leur laisser quelques photos demain au passage. Serons-nous retrouver le lieu, tant il est isolé ?

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Peu après l’oued nous ferons notre dernière halte, halte repas avant d’arriver à Ich. Nous inviterons Mohamed, sardines, poulet, pommes de terre et orange.

Nous sommes tout près du village mais ce n’est qu’au détour d’un virage qu’il apparait, près de l’oued surplombant la palmeraie avec ses maisons en pisée cernant un minuscule minaret blanc. Ich veut dire  « l’isolé », « l’unique », en effet c’est un petit bout du monde fort agréable à la frontière Algérienne, un petit bout de monde ou le temps semble s’être arrêté…presque au siècle dernier….. Ich ne ressemble à aucun autre village il faut le voir on en peut pas vraiment le décrire, c’est une petite oasis de montagne, d’un autre temps où vivent environ 30 à 35 familles, l’électricité est fournie seulement le soir par un groupe électrogène, pas la moindre boutique. La vie y est sans doute très dure presque même inimaginable pour nous, mais pourtant bien réelle.


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Installation sur la plateforme, à l’entrée, près du poste militaire. L’adjudant vient nous saluer et vérifier nos identités.DSCN8590.JPG

Mohamed nous amène chez lui, dans un labyrinthe de ruelles couvertes où il est difficile d’avancer sans une torche. Nous pénétrons par une porte en bois brut dans une humble demeure en pisé à demi obscure, seul un minuscule puits de lumière laisse entrer une vague clarté, mais nos yeux s’habituent. Il nous présente Fatima, sa jeune femme très souriante. Il nous servira le thé traditionnel  accompagné de crêpes et de miel. Il nous proposera une balade dans la palmeraie pour faire quelques photos ensuite sur le plateau pour voir les gravures rupestres.

DSCN8592Nous sommes un peu déçus, l’école est fermée, l’instituteur n’est plus là depuis environ 25 jours et l’institutrice est partie hier ou ce matin alors que les vacances commence vendredi. C’est incompréhensible mais cela semble presque normal.

En bon samaritain Mohamed fait ce qu’il peut, aide de son mieux les habitants du village, les enfants, mais ce n’est pas facile pour lui.

Ce soir nous sommes invités chez lui, sa femme Fatima nous a fait un excellent coucous, nous rencontrerons ses deux filles et sa belle mère. Sommes installés sur des matelas au ras du sol et nos vieux genoux cagneux et nos reins fragiles n’apprécient guère. Pour seuls meubles une table basse, une télévision et un lecteur DVD (nous pourrons voir les gravures rupestres d’Ich et des environs).DSC07047.JPG La cuisine est minuscule, équipée seulement d’un petit meuble, d’un réchaud posé sur une bouteille de gaz, à même le sol et des quelques ustensiles de cuisine. Dans la pièce à côté se trouve l’ordinateur où il peut consulter internet. Il nous fera voir quelques photos d’Ich dans les années cinquante. Il nous présentera la douche traditionnelle, comme il dit, une cheminée au foyer minuscule alimenté par des feuilles de palmier chauffe une marmite d’eau permettant ainsi de se doucher.

Nous avons passé une excellente journée, riche en évènements et en rencontres et nous avons l’impression d’avoir apporté un tout petit peu d’aide à ces enfants qui vivent dans la difficulté et qui font parfois jusqu’à 9 kilomètres pour aller à l’école, à pieds bien sûr. Alors que nos petits chérubins ne sont sans doute pas capables de faire 100 mètres !!!!

 La rencontre avec Mohamed un homme pittoresque, dynamique et plein de bonne volonté nous émeut, nous l’aidons avec nos petits moyens avec beaucoup de plaisir.

Le Maroc c’est aussi cela, c’est l’école de la vie, cela nous interpelle mais pour nous la vie à Ich est insoutenable.

 

 

23 février    

 

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Ce matin les militaires nous offrent le thé, du pain qu’ils ont sans doute fabriqué et DSCN8600.JPGcuit eux-mêmes et de huile d’olive. Tout cela est très convivial, n’avons pas l’habitude d’être reçu ainsi, quelle hospitalité et surtout dénué de tout intérêt dans cette région.

Nous reprenons notre route en direction de Figuig, elle nous parait plus agréable qu’à l’aller, nous marquons des pauses photos et apprécions ces grandes étendues désertiques.

Nouvel arrêt à la dernière école visitée, chose promise, chose due… Nous amènerons les photos des élèves et de leurs institutrices. Elles sont ravies et nous remercient chaleureusement. Peut être à une prochaine fois… Inch Allah.

Partout de grands troupeaux de moutons mais aussi de biquettes qui paissent une herbe rare, parfois hypothétique. Pas de ramasseurs de truffes cette année.

Ce matin nous ferons notre BA, prendrons un Monsieur qui attendait patiemment sur le bord de la route. Il y a si peu de véhicule qui emprunte ce trajet que nous avons pitié de lui. Il apprécie sans doute, mais hélas les échanges seront brefs, juste des salutations, il ne parle pas notre langue et nous ne parlons pas la sienne….

La route que nous empruntons ensuite est un peu moins chaotique, seuls des nombreux gués nous obligent à ralentir considérablement. Nous retrouvons un peu plus de vie même si nous évoluons en zone désertique, des habitations çà et là font leur apparition et nous traversons un minuscule village. Puis curieusement nous trouvons des terrains clos avec un portail, posé là au milieu de nulle part et puis plus rien. D’autres par contre sont plantés d’oliviers et de palmiers et au milieu se trouve une maison d’habitation. Première rencontre avec un vaisseau du désert qui broute des épineux.

Contrôle de police et vérification des nos passeports tout près de Figuig

Figuig apparait comme un gros bourg tout en longueur, avec de nombreuses mosquées qui étirent leur minaret vers un ciel d’azur. C’est une oasis de montagne l’on s’attend à voir des palmiers, ô surprise l’on ne voit que des habitations.

A 900m d’altitude à l’extrémité est du Maroc, à l’écart des circuits traditionnels Figuig est un petit havre de paix au bord d’une dépression avec une palmeraie comptant environ 90 000 palmiers, née de la présence de sources artésiennes et qu’une falaise nommée « sorf » sépare en deux parties . Encore un magnifique petit bout du monde, à la frontière Algérienne que nous allons découvrir pour la deuxième fois.

Installation au camping de Figuig hôtel, un petit camping propre, agréable planté d’oliviers; ici on est loin du tourisme de masse et de la concentration de certains campings de la côte atlantique. Nous sommes six et apprécions.

Nous saluons les camping-caristes déjà installés et notre premier souci est la lessive. Tout le monde s’active, mais fort heureusement il y a une machine à laver qui nous simplifiera bien notre corvée.

Mohamed, de Bou Arfa nous téléphonera, il sera là jeudi et voudrait bien nous rencontrer avec sa femme et son fils.

 

             24 février 

             

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     Il fait grand beau ce matin, le soleil brille, le ciel est bleu et les oiseaux chantent…  les esprits s’échauffent un peu.

On est venu chercher le calme, la sérénité et la chaleur, elle est bien là, en milieu de matinée il faisait 31°. Ici c’est le dépaysement complet dans un cadre très agréable.

Figuig est une ville de 14 000 habitants constituée de 7 ksour pittoresques  occupant une cuvette où la le palmier est roi.

           Tandis que les hommes tentent de régler la parabole défaillante, nous allons en ville chercher notre pain et quelques légumes et surtout repérer le lieu wifi où nous pourrons nous connecter, vous permettant ainsi de lire ces quelques lignes.

            Il est agréable de ne rien faire ou presque et d’admirer depuis la terrasse de l’hôtel une mer de palmes qu’une brise légère agite doucement.

Repas de midi à l’ombre des palmiers, par 30°, des plaisirs simples mais très agréables, loin du tumulte. Je ne connais pas le menu des amis mais  le notre se compose d’un cassoulet au saucisse de beaufort.  Pas question de se laisser abattre !!!.

 

           Trop chaud, pas trop…. Les uns à l’ombre, les autres au soleil, les avis sont partagés. On traine, on se prélasse, on lit, on bricole et ainsi se passe une après midi relax.

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             Nous allons pouvoir tester la connexion wifi, voila les trois « nanas » partis, sacoche sous les bras, sous les trois palmiers devant l’ancienne église. La connexion rame un peu mais finalement nous recevrons nos messages et y répondrons sans trop de difficultés. Le blog sera même mis à jour, bien sûr pour l’instant sans photo.

DSC07140.JPGTraditionnel apéro, ce soir chez Barbel et Jack l’occasion de plaisanter un peu et de passer d’agréables moments tous ensemble.

 

25 février

 

Le soleil de Figuig est toujours agréable une douce brise tempère l’atmosphère bien qu’en ville le mercure attient allègrement les 32 ou 33°. Nous nous prélassons, nous discutons, échangeons des idées de voyages, radio camping-car fonctionne très bien dans ce coin isolé.

              Les lyonnais sont très bavards ils ont fait beaucoup de voyages, ils nous confortent dans  nos idées, la Turquie est un pays merveilleux à visiter sans modération, ce pays sera très certainement une de nos prochaines destinations. Echangeons nos adresses.

              Nous prenons le repas de midi sous les palmiers et oliviers, mi ombre mi soleil. Il est toujours agréable de lézarder mais ce soleil ardent hâle notre peau fragile, la rougit même. Croyez-nous c’est dur dur la vie de camping-cariste.

DSCN8607.JPGLes girondins, installés sur la place, nous rejoignent et vers 16 heures partons visiter le ksar Zenaga, c’est le plus important de Figuig. Nous longeons la palmeraie et par un petit sentier pénétrons en son cœur. Les cultures de l’oasis sont étagées sur trois niveaux : les céréales, les fèves et les légumes en bas, puis les arbres fruitiers tels grenadiers au deuxième niveau et les palmiers dattiers au troisième. L’eau est ici apprivoisée et des séguias (rigoles à ciel ouvert) distribuent le précieux liquide vers les champs et les jardins. Au gré de notre feeling,  par de curieuses ruelles traversons le village, de minuscules échoppes y sont installées, tout le monde nous salut. Agréable balade  dans ce dédale de petites  rues souvent couvertes et obscures où l’on a l’impression de se perdre. Déboucherons  sur la plateforme de Figuig d’où la vue est imprenable. Face à nous le ksar Zenaga et ses nombreuses mosquées, le djebel Tarhla à gauche et le djebel Zenaga, djebels dénudés dont aucune végétation ne vient cacher la magnifique brutalité sous un soleil couchant.

 

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commentaires

D
<br /> merci pour toutes ses infos<br /> <br /> <br /> nous nous partons le 21 mars et certaines explications nous servirons surement<br />
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L
<br /> <br /> Nous vous disons bon Maroc, soyez prudents. Vous avez sans doute lu le blog de l'an dernier.<br /> <br /> <br /> Il y a aussi celui de cette année.<br /> <br /> <br /> Nous sommes acutellement à Safi<br /> <br /> <br /> Bonne route<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> quel beau récit, j'aime le style très enlevé,et la richesse des écrits....j'avais , en vous lisant l'impression d'être avec vous.....il n'y a pas une toute petite petite place.....<br /> <br /> j'ai vu des tables bien garnies....hummmm!!!!<br /> <br /> et là je craque devant les températures que vous annoncez......38° j'en rêve.....ici en Bourgogne, pas très loin de bligny les beaune(!!!!!.....) il pleut, et il pleut.....enfin on a du soleil dans<br /> le coeur même si on est pas ch'tits!!!!!<br /> <br /> Bonjour et bises aux bourguignons<br /> un grand bonjour à vous tous<br /> je vous mets dans mes favoris pour suivre votre voyage<br /> <br /> <br />
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M
<br /> bjr,tres sympa votre blog ,continuez de nous faire partager ce beau voyage .Amicalement ;Mathilde<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> Excusez moi de ne pas avoir répondu à votre message plus tôt. Mais il y en deux ou trois que j'avais zappé involontairement et je m'enrend compte maintenant.<br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Vite, des nouvelles fraîches... mais sans pluie.<br /> Dans le sud-est de la France nous avons une période de beau temps.<br /> A bientôt.<br /> Richard<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bonjour,<br /> J'espère que le mauvais temps ne vous privera ni de Figuig, ni d'ICH qui nous ont procuré des vrais moments de bonheur.<br /> Cordialement.<br /> Richard<br /> <br /> <br />
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