21 Avril :
Tardivement hier au soir nous avons eu une grosse ondée qui a tambouriné sur nos petits cubes, ondée de courte durée qui n’a nullement perturbe notre nuit.
Ce matin le beau temps est revenu, il ne fait pas très chaud 20° mais un peu de vent. Et en route pour Essaouira mais au bout de quelques kms une nouvelle ondée fait rage, elle sera aussi soudaine que rapide.
Juste avant la ville, après l'averse....
Essaouira apparait soudain comme un mirage blanc corseté de murailles ocrées que l’océan vient battre souvent avec furie. Cette ville attachante à tout pour séduire d’ailleurs nous y rencontrerons un bon nombre d’européens.
Balade toujours aussi agréable, malgré le vent, mais nous savons qu’ici les alizés soufflent souvent attirant une foule de véliplanchistes et de wind-surfeurs.
Le port installé au bout de la presqu’ile est toujours autant animé, les mouettes font un ballet incessant au dessus de nos têtes, mais se posent aussi pour notre plaisir,
la flottille des barques et quelques chalutiers y sont amarrés.
La squala du port protège barques et chalutiers qui se pressent dans les bassins. Passons la porte marine et rentrons dans la ville close.
Il est midi passé allons chercher le restaurant « la Découverte », nous le retrouverons assez facilement. Petit restaurant où Frédérique nous accueille avec beaucoup de gentillesse et nous sert des plats de qualité, à des prix plus que raisonnables. Voyant notre bible « Campings du Maroc » elle nous offrira thé et café. Merci Frédérique et merci à Emile.
Nous poursuivrons notre balade par la squala de la ville, plateforme d’artillerie de 200m protégée par des murs crénelés, défendant jadis la ville des attaques maritimes.
Vue sur les iles Purpuraires toutes proches et des rochers battus par les vagues.
Un petit tour en ville ou dans la médina à la recherche d’un coup de cœur…
Installation pour un bivouac, face à l’océan, à Moulay Bouzerktoum, une vingtaine de kms au nord d’Essaouira, sa plage sauvage est encore battue par les vents.
C’est dans ce cadre agréable que nous passerons la nuit.
22 Avril :
Le Ciel est bas, gris, il pleut, le vent a cessé sa course infernale, l’océan, que nous longeons ou surplombons roule de petite vagues.
Ce temps maussade bouderait-il notre remontée ou bien au contraire voudrait-il l’accélérer ?
Nous monterons à bord, jusqu’à la grande route, un Monsieur, qui doit aller à Essaouira, tandis que nous partons hélas !! vers le nord.
Notre route caracole au milieu des collines, douce symphonie de vert et de d’or, où se mêlent délicatement céréales et genêts sur fond d’océan.
Malgré ce temps humide, les paysans, pliés en deux, faucille à la main, coupent blé et orge avant de l’entasser en gerbes. Dans ce décor agréable il n’est pas rare de voir un dromadaire, ici ils servent de bête de trait.
Nous traverserons un petit village où il y a le souk, beaucoup de monde à pied, à dos de mulet ou encore sur des carrioles, beaucoup de matériel agricole, semble exposé.
Sous ce ciel boudeur et coléreux le soleil tente de s’imposer et l’océan prend de magnifiques couleurs dans les tons de verts.
Après l’oued Tensif nous dévions notre route pour aller à Sebt-des-Gzoulas pour aller acheter notre huile d’olive, comme tous les ans, chez « Olive et huile d’olive Khoumzsi ». Une route étroite et bruyante court sur un plateau à vocation agricole, des grands champs d’orge ou de blé cohabitent avec du maïs verdoyant mais qui semble avoir beaucoup de mal à grandir.
Arrivons à destination mais c’est aussi jour de souk qui dure d’ailleurs encore demain, la circulation est anarchique et difficile, mais nos chauffeurs arrivent malgré tout à se frayer un passage. Le prix est inférieur à celui de l’an dernier, surprenant n’est-ce pas ? Mais devinez combien coûte un litre d’huile, 21dh, divisez le par 11 et vous aurez le prix en euros !!!! Oui oui vous avez bien lu….
Nous poursuivrons jusqu’à Safi, repas sur le parking Acima où nous ferons ensuite quelques courses et notamment des palmiers (gâteaux) excellents, pour 2,5dh pièce. Rêvez bien !!!
Safi petite ville douce, sise sur l’Atlantique, au fond d’une rade encadrée de falaises, offre le triple attrait d’édifices anciens portugais, d’un port très actif et d’une cité vivante en plein développement.
Installation au camping sur la colline. Les cris des paons "léon léon" semblent une longue plainte sans fin....
Nous irons, seuls, faire un grand tour en ville et prendre un verre de thé à la menthe.
23 Avril :
Cette nuit il a plu et ce matin cela continue… Donc rien ne presse, de plus peu de kilomètres à faire, ce n’est donc qu’après le café que nous démarrerons.
Premier arrêt sur la plateforme qui surplombe Safi, le ciel a séché ses larmes mais la côte est encore dans la brume, un navire rentre au port, sous bonne escorte, il semble avoir des difficultés…
Deuxième arrêt à la plage Lala Ma Fatma, nous laisserons nos véhicules et descendrons à pied jusqu’à la plateforme surplombant la belle de sable fin. L’endroit est idyllique et l’on peut y faire éventuellement un bivouac.
Dans un paysage ingrat plus ou moins désertique, animé par des troupeaux de moutons ou de chèvres que côtoient quelques dromadaires, surgit sur fond d’océan de phare de Beddouza juché sur un rocher isolé.
C’est au bord de cette immense plage que nous prendrons notre repas de midi avec l’océan en toile de fond.
Notre route surplombe d’impressionnantes cultures maraîchères qui s’étendent presque jusqu’à l’océan puis borde une frange écumante qui s’étire sur une plage de sable doré.
Arrivée à Oualidia en début d’après midi et installation au bord de la lagune. Le gardien que nous avons toujours connu, sous le nom de Mohamed, se prénomme Ibrahim. Cherchez l’erreur !!!
A marée basse...
A marée haute, le soir ...
L’endroit est toujours aussi beau, de grands travaux sont entrepris. La magnifique lagune en demi-lune se pare de splendides couleurs selon les heures de la journée. Avec sa plage de sable fin, abritée des vents et protégée de l’océan par une barre d’îlots, elle constitue un endroit agréable propice à la baignade.
En cette saison c’est un endroit calme et si on aime la tranquillité le cadre est enchanteur et la détente assurée, une petite perle sur l’Atlantique.
Un après midi riche en évènements….
Nous partirons par la plage pour une balade iodée et nous voilà sur une barque pour faire un tour sur la lagune, tour très agréable, une autre façon de voir la ville.
Puis balade en bordure de l’océan qui à marée montante s’écrase en grandes gerbes contre les rochers.
Il est très agréable de fouler ce sable fin, de regarder ces vagues rouler puis s’écraser. Sur les falaises des pêcheurs appâtent puis tentent leur chance. Nous passons près de la petite cahute Mustapha, ce dernier vient discuter avec nous, nous parle de sa vie, de sa famille, de son métier de pêcheur, nous offre le thé
et tout en douceur nous dit qu’il est un peu kiné, qu’il a comme son grand père des dons et nous fait lire ceci :
Mustapha le prince des grottes
Il prend la main de Paul et nous explique comment il se rend compte si on est stressé ou pas, Paul ne l’est pas. Brigitte lui tend la main et lui dit et moi comment suis-je ? Bien entendu elle est stressée et lui propose de la masser. Que penser !!!, le lieu ne semble pas propice, mais il lui demande de s’allonger. Mais où ? Dans sa cahute, tout est prévu, une serviette propre est posée au sol et la séance commence et durera plus d’une heure, de la racine des cheveux au bout des orteils. Brigitte sort toute décontractée sans la moindre douleur. Comment la retrouverons nous demain matin ?
Si l’effet est concluant nous reviendrons le voir l’an prochain…. Au même endroit….dans sa cahute….
Retour au camping-car retrouverons des camping-caristes du 22 rencontrés à la Gazelle Bleue avec qui nous discuterons puis irons voir à L’hippocampe en vue du repas au restau de demain. L’endroit est charmant, le jardin magnifique et la terrasse en front de lagune. Malgré le manque de délicatesse du serveur nous irons demain prendre notre déjeuner.
24 Avril :
Le massage n'a pas été concluant, nuit agitée et mal de tête au reveil.
Le vent nous a secoué toute la nuit, ce matin le ciel est vraiment en colère et laissent tomber ses grosses larmes. Ce fût ainsi toute la matinée à quelques rares exceptions ou le soleil à fait son apparition furtive.
C’est un ballet incessant de mobylettes, les pêcheurs proposent leurs poissons frais, leurs araignées ou encore les coques ou les huitres. Parfois un peu trop collant. Mais c’est aussi cela le Maroc…
Repas de midi à l’hippocampe, paëlla pour tout le monde, très bonne, on aurait juste souhaité un peu plus de riz.
Un peu cher mais ce n’est pas tous les jours Pâques, de plus le restaurant est en front de lagune, la voici donc, sous un aure angle
son jardin super fleuri est très agréable ainsi que la terrasse avec accès direct à la plage.
Longue balade le long de la plage, car il fait maintenant très beau et même chaud, toujours ce sable fin, ces grosses vagues qui roulent bruyamment et qui s’écrasent à grand fracas contre les rochers en grandes gerbes d’eau, parfois semblables à des geysers.
Nous prendrons le temps de regarder cet océan en mouvement permanent, toujours changeant qui nous fascine.
Retour au camping-car et apéro, c’est Pâques nous nous offrirons du foie gras….
25 Avril :
Nous quittons cette magnifique lagune à reculons, mais il faut bien remonter….
Nous longeons la lagune de Moussa, séparée de l’océan par un cordon dunaire, celle-ci devient une zone marécageuse et l’homme y a crée quelques marais salants ou l’a transformé en potager…
En effet les cultures maraîchères protégées par des roseaux abondent. Mais nous ne retrouvons que peu de vendeurs au bord de la route. Dommage !!
La côte devient rocheuse, rochers noirs déchiquetés, l’on arrive alors à la baie de Jorf Lasfar avec ses installations portuaires, port minéralier par excellence et complexe pétrochimique. Sur fond d’océan aux douces vagues se détachent les falaises du cap blanc qui portent le phare.
Une petite route nous conduit donc à Moulay Abdallah, petit village de pêcheurs, où hélas ne retrouvons plus nos petits marchands de légumes qui la bordaient, nous sommes un peu déçus, pensant faire notre marché comme à chaque passage.
Nour, que nous n’avions pas pu joindre la veille nous téléphone, rv pris pour cette après midi.
Arrivée et installation au camping d’El Jadida. Premières occupations après le repas, la lessive…
Nous rejoindrons donc Nour à l’association Maroc Handicap (www.marochandicap.com) dont il s’occupe. Nour, un homme au grand cœur, dans la maison du bonheur. Comme l’an dernier nous lui déposerons ainsi que nos amis les colis prévus pour son association. Nous y retrouvons son assistance, son fils, sa fille et Abdel. Zined accompagnée de Robert (Melva03) que nous avions rencontré à Aglou avec Annie, son épouse. Ils sont très occupés à préparer les vêtements pour la prochaine distribution. Bien sûr thé et gâteaux de bienvenue. Nour nous parle de son association avec beaucoup d’humilité, nous voyons en image une partie de son action et découvrons les visages radieux de tous ces enfants qui ont parfois été abandonné par leur père.
Nour et Rachida, un couple heureux qui croque la vie à pleine dent malgré leurs problèmes.
Retour au camping pour quelques instants seulement…la soirée n’est pas terminée…
Driss vient nous chercher, nous retrouvons Rachida toujours aussi souriante ainsi que la petite Samira. Après un repas de fête, excellent tajine de poulet et des cheveux d’anges sucrés que nous adorons.
Quel accueil et quelle amabilité..
Puis la sono se met en place et la danse peut commencer…. Tout le monde fait la fête, même Nour avec son fils et son épouse,
Samira, sa maman et sa grande sœur Fatim dansent aussi pour nous, de purs moments de bonheur. Nous ne sommes pas prêts à les imiter !!!
Un ami de la famille nous raccompagnera en voiture à nos maisons roulantes.
Mais nouveau rendez-vous demain vers 15h pour aller visiter la cité Portugaise.
26 Avril :
Une fois n’est pas coutume, nous ferons la grasse matinée. Eh oui cela arrive !!! Puis chacun vaquera à ses occupations, pas de détail, des occupations de camping-caristes.
Brigitte et Lucien nous inviterons, mangerons donc ensemble dehors, il fait très bon.
Comme prévu vers 15h serons à l’association, nous pourrons discuter aussi avec le papa de Nour avant d’aller revisiter El Jadida avec Driss. Promenade dans la cité Portugaise enserrée dans ses remparts de couleur ocre puis dans les souks.
Bastion de l'Ange
L'Ange !!! pardon, le fils de Rachida et de Nour.
La ville
Abdel viendra nous rejoindre et nous rirons ensuite prendre un verre à la terrasse d’un café tous les six.
Retour à l’association où nous ferons la connaissance d’Isabelle et de Claude, résidant six mois à Sidi Bouzid. Ils voyagent aussi avec un 4X4 et une cellule. Ils viennent d’ailleurs de s’inscrire sur le forum.
Retour chez nous … en taxi.
Appel chez Zhora et Aïssa, nous les verrons demain et ferons sans doute la connaissance de l’une de leur fille. Nous sommes ravis de les rencontrer, il y a deux ans que nous ne les avons pas vus.
27 Avril :
Le beau temps est toujours là. Matinée cool au camping, un tour en ville pour trouver une banque et repas de midi dehors.
Vers 13h30 une voiture ronronne près du camping-car Aïssa est là. Nous voilà rapidement chez eux. C’est avec beaucoup de plaisir que nous retrouverons Zhora et Aziz et que nous ferons la connaissance de leur fille et de leur gendre. Nous sommes reçus, comme toujours, avec thé, petits gâteaux, amandes, noix, dattes et cacahouètes. C’est Aïssa qui nous sert le thé, malgré ses 81 ans il a la main sûre. Voilà deux ans que nous ne les avons pas vu mais ils n’ont pas changé. L’après midi se passe à discuter, Maroc, voyages ou encore santé. Aziz nous conduira à Mazagan, un complexe touristique gigantesque, avec spa, golf, piscines, casino, boite de nuit, bars, restaurants et grand hôtel, le tout en bordure d’océan. Voici un petit aperçu.
Retour au camping.
Ce soir je n’ai pas envie de cuisiner nous partirons donc au restaurant en ville. Restau sympa et très bon.
28 Avril :
Avant de partir nous verrons Annie et Robert (Melva03) qui remontent aussi.
Journée de transition, vers le nord, sans joie… car la fin du séjour approche. Hélas !!!
Nous empruntons la Nle 1 après Azemour, pour éviter la galère de l’an dernier dans Casablanca où nous n’avons pas l’intention de nous arrêter.
Route plate et monotone qui nous prend un peu pour des « Orangina » secouez-moi !!! Secouez-moi !!! Paysage de grands champs de céréales blondes côtoyant du maïs verdoyant et quelques troupeaux de vaches ou de chèvres.
Un petit arrêt au Marjane de Mohamédia, là nous rencontrerons des camping-caristes déjà vus à la Gazelle bleue et à Oualidia . Pas forumistes mais très agréables, nous échangerons quelques mots, nous allons sans doute les retrouver à la lagune.
Installation au camping l’Océan bleu ou Ali nous reconnaitra tout de suite d’après notre avatar. Les arbres ont été élagués ce qui aère les emplacements et les rendent plus agréables.
29 Avril :
Cette nuit des averses ont bercé notre nuit et ce matin un ciel gris et tumultueux laisse couler de grosses larmes et parfois de gros sanglots.
Hier un ignoble acte criminel à bouleversé le Maroc et le monde entier. En plein cœur de Marrakech s’attaquant à un symbole, la place Jemaa el Fna, un kamikaze à fait sauter le restaurant Argana, lieu très fréquenté par les touristes, atteignant des innocents. Nous sommes de tout cœur avec les Marocains et les familles touchées par ce malheur.
Rabat et Salé sont encore en plein travaux, mais déjà pas mal de changement et un tram flambant neuf.
L’océan, que nous côtoyons de près, est calme et énigmatique couleur « reflets du ciel ».
La matinée sera pluvieuse, ce ciel coléreux et larmoyant n’a pas laissé filtrer un seul rayon de soleil.
Dés Mohamédia nous emprunterons l’autoroute pour éviter les cahots de la nationale.
Installation au camping municipal de Moulay Boussellham où il y a un bloc sanitaire neuf, correct, au bord de la lagune de Merja Zerga.
Le ciel est en demi teinte, tantôt grand soleil tantôt averses, mais vers 15h il se dégagera nous permettant d’aller faire un tour en ville, de se promener sur la route de la corniche, entourée de belles villas avec vue sur l’océan.
Nous ne manquerons pas d’acheter de très belles fraises, n’oublions pas que nous sommes dans la région productrice, nous les paierons donc seulement 8dh le kg, mais aussi les succulentes crêpes aux oignons et aux aromates que nous avons l’habitude d’acheter ici.
Nous rentrons vers 18h, juste pour éviter une nouvelle ondée.
30 Avril :
Une nouvelle nuit perturbée par les averses aussi soudaines que fortes. Et ce matin il pleut encore… Nous partons donc, resterons une journée de plus à Asilah. Nos prévoyons les pleins et les vidanges, nous ferons donc deux journées de bivouac au lieu d’une.
Pour éviter encore une nationale où les nids de poules foisonnent nous prendrons l’autoroute jusqu’à Larache.
Traversons une immense plaine aux grands champs cultivés où il ya plus de gros tracteurs que de mulets ou ânes… Les femmes sont dans les champs pour le ramassage de pommes de terre.
Arrêt pour quelques courses, notamment des oignons rouges que nous aimons beaucoup et ramenons chez nous. Après avoir traversé le fleuve Loukos qui paresse et se perd en méandre nous tournerons à gauche pour aller jusqu’au port et là face à la ville l’embouchure et l’océan, nous prendrons notre repas de midi.
Notre route caracole ensuite au milieu des petites collines verdoyantes.
Sur le bord de la route des tas de fleurs qui hochent la tête pour nous saluer sous l’effet de la brise qui tente de chasser les nuages pour laisser filtrer le soleil. Il se fait d’ailleurs de plus en plus présent. Des tas de petits vendeurs jalonnent notre passage, plantes, poteries, chapeaux, foudas et cacahouètes.
En quelques kilomètres nous voilà sous le soleil d’Asilah. Stationnerons près du port avant de partir sur le parking gardé à la sortie nord de la ville.
Un petit tour agréable dans la médina, de plus en plus propre, de plus en plus belle et retour par la ville après un passage au petit souk aux légumes.
Encore des amis ou la famille qui s’inquiète de savoir si nous n’étions pas à Marrakech… Rassurez vous tout va bien pour nous, mais avons une pensée émue pour toutes les familles endeuillées et tous les Marocains qui déplorent cet attentat qui ne fait que nuire et déstabiliser.
Nous remontons parce qu’il est l’heure de rentrer, mais en aucun cas à cause de ces évènements. Nous n’avons jamais senti la moindre insécurité durant presque trois mois passés dans ce beau pays, ni de haine quelconque même lorsque nous avons été près des manifestations qui étaient pacifiques avec femmes et enfants.
Apéro chez nos voisins et amis, comme tous les we.
Nous irons seuls, comme chaque passage à Asilah, chez Pépé manger une paëlla qui sera excellente. Asilah n’est pas tout à fait le Maroc !!!
01 Mai :
Matinée cool, un tour en ville pour réserver un restau sur la nationale : l'Annaklil, petite salade et plat de poisson frit commandés au serveur. Nos voisins camping-caristes sont revenus ravis, hier au soir.
Un petit tour en ville juste pour faire quelques achats de fruits et légumes au petit souk.
Vers 13h nous voici donc au restau, le serveur est très aimable et très causant, il est vrai qu’il y a peu de monde. Pour nous faire patienter il nous sert des olives et des aubergines marinés, puis des filets d’anchois et la salade qui au lieu d’être petite est énorme. Il nous demande si nous voulons des gambas. Pourquoi pas !! Voilà notre plat qui arrive, puis le poisson, un plat bien garni avec soles, calamars à la romaine, filets de merlan, dorade et des frites. Nous commandons ensuite notre dessert, crème caramel agrémentée de bananes et de melon pour certains, melon pour d’autres. Nous aurions bien aimé un blanc, mais avons du nous contenter d’un blanc de blanc de Sidi Ali… Mais quand la note est arrivée… ô surprise !!! elle était un peu salée… 941 dh à six. Tout ce qui nous a été servi mais non commandé était compté. Nous sommes sans doute très naïfs, mais, nous pensions, à tord d’ailleurs, que les antipastas étaient offertes comme dans certains restaurant ici et que les gambas étaient comprises dans le plat de poisson proposé. Grosse erreur !!! C’était excellent et très copieux, mais n’avons guère apprécié la façon de faire.
Nous y reviendrons très certainement une autre fois mais en connaissance de cause en demandant la carte et prix, n’acceptant rien d’autre que notre commande.
Balade en ville
encore dans la médina....
et sur le môle jusqu’au chenal avec vue sur la vill et le petit port.
Retour rapide car le ciel s’assombrit et commence à perler…. Nous prendrons même un grand taxi pour nous conduire aux camping-cars évitant ainsi d’être mouillés. Depuis le ciel nous tombe sur la tête, averses sur averses, les une plus violentes que les autres et un vent qui nous laisse croire que nous sommes en bateau….
02 Mai :
La nuit fût terrible… pluie, pluie et encore pluie….
En route pour Tétouan où nous devons faire faire les vidanges sur nos camping-cars…. Fiat pas de filtre à huile ce jour, demain seulement… impossible, nous avons prévu de passer le détroit. Chez Renault pas de problème, mais nos amis ont eu des ennuis avec leur carte bancaire. Voila rien n’est fait.
Nos yeux sont comme le ciel ….larmoyants.
Nous quittons ce beau pays si accueillant à contre cœur, mais il faut bien rentrer et la reprise va être très dure.